Tale Me : des vêtements éthiques et écolo pour 19 euros par mois !
Publié le 8 mars 2017 à 18:21 Demain | 1752 vues
Créé en 2014, Tale me est un dressing de vêtements éthiques et écologiques à louer pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 6 ans.
Toutes les futures mamans le savent, les vêtements de grossesse coûtent souvent très cher. Mettre une centaine d’euros dans une robe que l’on portera quelques semaines, non merci. Et ne parlons pas des nourrissons qui grandissent à vitesse grand V. Le joli body que l’on a acheté devient trop petit en seulement quelques semaines. Bref, c’est un sacré budget surtout si l’on souhaite s’offrir des pièces éthiques et respectueuses de l’environnement. Anna Balez, une maman de deux enfants âgés de 3 et 5 ans, a donc trouvé la solution : la location. En juin 2014, elle décide de créer Tale Me, le premier service de location de vêtements éthiques et écolo pour enfants de 0 à 6 ans et femmes enceintes.
La start-up bruxelloise propose en ligne et en boutique, dont une vient d’ouvrir à Paris, pas moins de 8 000 pièces fabriquées localement au sein d’un atelier de réinsertion. Tale Me collabore avec une vingtaine de petits créateurs respectueux de l’environnement et de l’humain, et confectionne surtout ses propres collections. Les tissus utilisés sont issus d’une agriculture biologique. « On fait venir les tissus d’Allemagne, le leader du coton et du lin bio. Il en existe en France, mais c’est assez compliqué d’en trouver en couleur, nous explique l’ancienne ingénieure dans l’industrie textile, qui souhaite désormais plébisciter le lin, « car le coton, même bio, a un impact environnemental non négligeable ».
19 euros par mois = 3 vêtements à renouveler
Tale Me fonctionne comme une bibliothèque : on s’abonne, on loue et on échange ses vêtements en boutique ou via le site Internet quand on veut. Pour 19 euros par mois, on peut y choisir 3 pièces pour enfants que l’on peut renouveler au fil de ses envies. « Par exemple, si vous souhaitez les échanger, il suffit de vous rendre sur le site et de choisir 3 nouveaux vêtements. Lorsqu’ils arrivent en Point Relais, vous mettez les anciens dans le même colis. Il ne reste plus qu’à les envoyer », précise la fondatrice. La livraison est incluse. L’abonnement est d’une durée minimum de 4 mois. On peut ensuite arrêter quand on veut. « C’est exactement comme Netflix ou Spotify ».
Tale Me propose également un autre abonnement à 23 euros par mois. Ici, c’est la start-up qui choisit selon vos besoins et l’échange est automatique tous les 2 mois. Avec cette formule ce ne sont pas 3 pièces que l’on loue mais 5 ou 10. Parfait pour remplir une garde-robe sans se ruiner. Pour les futures mamans, l’abonnement (4 mois minimum) est à 29 euros.
Les abonnés peuvent acheter les vêtements mais pour Anna Balez, « cela n’a aucun sens. Les vêtements en taille 3 ou 6 mois deviendront de toute façon trop petits ». Il faut aussi mettre le prix puisque les tarifs vont de 50 euros pour un tee-shirt jusqu’à 300 euros pour une pièce de grossesse. « On a un réflexe aujourd’hui, c’est de tout vouloir posséder. Mais quand on y réfléchit, on n’a pas forcément besoin de tout avoir ».
Un service basé sur l’économie circulaire
Pour les petits accidents du quotidien (tâches, déchirures), les clients n’ont pas à s’en soucier. C’est compris dans l’abonnement. « Notre atelier s’occupera de la réparation, assure Anna Balez. Les vêtements sont toujours remis dans un état irréprochable avant toute nouvelle location ». L’économie circulaire, voici ce que prône aussi Tale Me. Au-delà du concept de la location de vêtements, la start-up plébiscite le « Circular fashion » : mieux fabriquer, partager, réparer et recycler. « Nous sommes le premier système vraiment zéro déchet pour habiller les enfants et les femmes enceintes. Nous fabriquons, nous louons et nous recyclons. On maîtrise tout de A à Z », souligne-t-elle. Le constat est en effet alarmant. Aujourd’hui, nous consommons et jetons les vêtements plus vite que la planète ne peut le supporter. Par rapport au début des années 2000, nous achetons deux fois plus d’habits et nous nous en débarrassons deux fois plus vite. Et évidemment, c’est l’environnement qui trinque. Car pour produire des textiles il faut beaucoup d’eau, d’énergie, etc.
Aujourd’hui, Tale Me compte 2 000 abonnés dans toute l’Europe. « La moitié se trouve en Belgique et l’autre en France, notamment à Bordeaux et en Rhône-Alpes, indique Anna Balez. On compte aussi quelques abonnés en Hongrie, en Allemagne et aux Pays-Bas ». La fondatrice de 31 ans envisage d’ouvrir une boutique à Berlin à la fin de l’année et à Amsterdam l’année prochaine, tout en développant sa plate-forme en ligne, sa « priorité ». Des vêtements pour hommes devraient aussi s’ajouter dans les collections.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de Tale Me. Si vous habitez à Paris, la boutique se situe au 14 rue du Château d’eau dans le Xème arrondissement.
Séduite par le concept (éthique, écolo…), je me suis lancée avec la commande de 3 articles : 2 robes et un jean.
Je trouvais l’idée au top : pouvoir changer de vêtements en fonction de ses envies, de la saison et de l’évolution de sa grossesse.
Au niveau livraison : rien à redire. Les produits arrivent dans un sac plastifié (attention le sac n’est pas fermé mais seulement scratché) que l’on réutilise pour le retour des vêtements.
Par contre les vêtements arrivent en tas de chiffon dans le sac.
Gros problème : la qualité des vêtements. Le site se vante de fournir des vêtement de belle qualité… Mais pour moi les 2 robes étaient immettables (à part peut-être en chemise de nuit). J’ai pris les 2 en taille 38. L’une d’elle était totalement détendue et boulochée, avec une tissus de piètre qualité ce n’est pas étonnant. L’autre semblait neuve, donc taillait correctement, mais le tissus était tellement de mauvaise qualité que je n’aurais même pas osée sortir avec. De mon côté impossible de porter ces habits pour aller travailler. À 29€/mois, je pense que c’est le coût de ces 3 vêtements pour eux.
Avant de faire ma commande, j’avais posé une question par email et eu un retour dans la journée.
Depuis que je me suis rétractée (dans le délai de 7 jours), mon compte a été désactivé, je n’ai pas reçu de réponse à ma réclamation et j’attends d’être remboursée.
Bref, le concept est top, mais le résultat n’est pas à la hauteur.