11 vaccins obligatoires à partir du 1er janvier 2018

Publié le 31 août 2017 à 11:45 Aujourd'hui | 949 vues

La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé ce jeudi l’entrée en vigueur des onze vaccins obligatoires au 1er janvier 2018. Une mesure qui est loin de faire l’unanimité chez tous les Français. On vous explique ce qui va changer.

C’est l’annonce qui avait créé la polémique en juin dernier, le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les enfants se fera bien. Et la ministre de la Santé l’a annoncé pour le 1er janvier 2018. « Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence. Mais l’idée c’est que les 15% des enfants qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réémergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population », a déclaré ce matin la ministre sur CNews.

Les onze nouveaux vaccins

À ce jour, seuls trois vaccins sont obligatoires : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Ils sont regroupés en un seul vaccin, le DT-polio, injecté à trois reprises aux nourrissons. La ministre vient donc d’ajouter à la liste : la rougeole, la coqueluche, les oreillons, l’hépatite B, le méningocoque C, la rubéole, la bactérie Haemophilus influenzae et le pneumocoque. Si un seul vaccin suffit pour regrouper presque tous les vaccins, une injection supplémentaire sera nécessaire contre le pneumocoque, une autre contre le méningocoque C et une dernière qui regroupe la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Une mesure qui est loin de faire l’unanimité. La ministre de la Santé essaie de se défendre auprès des détracteurs. « Aujourd’hui, en France, la rougeole réapparaît. Il n’est pas tolérable que des enfants en meurent. On a le même problème avec la méningite. Il n’est pas supportable qu’un ado de 15 ans puisse en mourir parce qu’il n’est pas vacciné », a-t-elle indiqué.

L’objectif n’est pas de sanctionner

« Mon objectif n’est pas de sanctionner. L’objectif de cette obligation c’est de rendre la confiance aux Français », a expliqué Agnès Buzyn. « Il faut vraiment faire oeuvre de pédagogie. La vaccination, ce n’est pas seulement l’intérêt qu’on y trouve soi-même, c’est un enjeu de solidarité, une façon de protéger l’ensemble de la société », a-t-elle ajouté.

Même si l’objectif n’est pas de sanctionner, les parents récalcitrants encourent jusqu’à six mois de prison et 3750 euros d’amende. Mais la ministre pourrait peut-être envisager une clause d’exemption pour les parents les plus opposés à la vaccination.

Alice Glaz

  1. LISEZ la presse israélienne: là-bas, on se frotte les mains de cette décision. J’ai même été surpris de voir le Times of Israel mentir et inventer le cas d’un pauvre enfant juif mort de maladie faute d’avoir été vacciné en France. Le mensonge les perdra….
    Cette vaccination OBLIGATOIRE pourrait générer une CATASTROPHE SANITAIRE, et je dis bien POURRAIT car AUCUNE étude sérieuse n’ a été faite.

    PS: Cette mesure sanitaire paraît-il URGENTE n’était pas dans le programme de Mr Macron.

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