5 dispositifs innovants pour dépolluer les villes

Publié le 3 octobre 2017 à 17:34 Aujourd'hui | 2396 vues

La pollution est l’un des pires fléaux du XXIème siècle. Cette dernière est l’une des causes du réchauffement climatique. Nombreux sont ceux qui tentent de mettre au point des dispositifs afin de rendre la vie plus pure. Voici 5 dispositifs permettant de dépolluer l’air.

« Jour pair, plaque paire et inversement », telles étaient les recommandations de la mairie de Paris lors des derniers pics de pollution de la capitale. Ces consignes, qui en ont énervé plus d’un, n’étaient que l’étape antérieure avant la mise en circulation des pastilles Crit’air. Ces dernières visent à réduire la circulation de voitures dites « polluantes ». La pollution atmosphérique est un phénomène grandissant depuis plusieurs années. Aucune ville au monde n’y échappe. Afin d’enrayer ce fléau, plusieurs inventeurs ont mis au point des dispositifs afin de dépolluer l’air.

« Algae Dome », le dôme 2 en 1

Le laboratoire d’innovation de la chaîne Ikea, Space 10, a présenté un dôme bioréacteur de quatre mètres de haut lors du « Chart Art Fair » de Copenhague, du 1er au 3 septembre 2017. Ce dôme en bois possède 320 mètres de néons qui abritent des micro-organismes maritimes. Grâce au soleil, la structure en forme d’œuf transforme le CO2 en oxygène et fait pousser des algues comestibles, la spiruline. Durant les 3 jours du festival, près de 450 litres de micro-algues ont été fabriqués. Celles-ci ont ensuite été cuisinées sous forme de snack. Le but de ce dôme est double : dépolluer l’air et promouvoir les bienfaits de cette algue nutritive (jusqu’à 50 fois plus de fer que dans les épinards, par exemple). Elle est même reconnue, depuis plus de 40 ans par l’ONU, comme « l’aliment idéal pour l’humanité ».

Crédit photo : Niklas Adrian Vindelev

« Smog Free Tower », la tour aspirateur de particules

Sous ce nom barbare de « Smog Free Tower » se cache une innovation hors norme. Cette infrastructure de 7 mètres de haut, opérationnelle en Chine depuis 2016, est capable d’aspirer les particules fines émanant de l’industrie du charbon, très présente dans ce pays. Qualifiée de plus grand purificateur d’air au monde, la tour peut purifier jusqu’à 30.000 m³ d’air par heure. Seule ombre au tableau : la structure étant immobile, elle ne purifie que l’atmosphère environnante. Une fois absorbées, les particules sont compressées et transformées en poussière noire pouvant, in fine, être incorporée dans une bague (Smog Free Jewellery). C’est lors de son séjour à Pékin, en 2013, que le Néerlandais Daan Roosegaarde a eu l’idée de mettre au point une infrastructure dépolluante. Du haut de sa chambre d’hôtel, Roosegaarde n’a pu profiter de la vue à cause d’un épais nuage de pollution.

Crédit photo : studioroosegaarde

Pédaler pour dépolluer

L’artiste néerlandais ne s’arrête pas là. Daan Roosegaarde, en partenariat avec l’entreprise chinoise Ofo, a aussi eu l’idée de mettre en place des vélos capables d’aspirer l’air pollué. Appelées « Smog Free Bicycles », ces bicyclettes captent l’air entourant le cycliste, le purifie puis lui renvoie. C’est grâce à l’énergie fournie par les coups de pédale que le procédé est rendu possible. Le but de cette innovation est double : rendre l’air plus respirable et promouvoir ce moyen de transport non polluant. Le développement et la commercialisation de ces vélos se feront dans les prochains mois, d’après le communiqué de l’entreprise, d’abord aux Pays-Bas et en Chine.

Crédit photo : studioroosegaarde

Des algues dans la colonne Morris

Depuis cet été et pendant 6 mois, la ville de Paris expérimente la toute première colonne Morris dépolluante. Située dans le XIVe arrondissement de la capitale, place Victor-et-Hélène-Basch (souvent appelée place Alésia), l’infrastructure de quatre mètres est composée d’un puits de carbone et d’une forêt de micro-algues immergées dans l’eau. Le principe est presque le même que l’ « Algae Dome ». Ces dernières seront réutilisées pour produire de l’énergie, rapporte la mairie de Paris. Son but : fabriquer du biogaz en absorbant le CO2 et l’oxyde d’azote des voitures grâce à la photosynthèse, le tout en recyclant les micro-algues. Si l’expérimentation s’avère être un succès, d’autres colonnes Morris dépolluantes pourront voir le jour dans la capitale.

Crédit photo : Suez

Des champignons dépolluants

Alors que le champignon est un excellent accompagnement pour de nombreux plats, c’est aussi un formidable dépolluant naturel. L’entreprise française Polypop l’a bien compris. Implantée dans la région savoyarde, à Maxilly-sur-Léman, l’entreprise de Gil Burban s’appuie sur les propriétés naturelles des champignons afin de dépolluer les sols. Selon le chercheur, ils ont la propriété de digérer certains polluants. Le principe est simple, il suffit de les insérer dans la terre et de laisser faire la nature. Autrement dit, pour dépolluer son jardin, par exemple, il suffit tout simplement de planter des champignons dans l’espace souhaité. »Les champignons utilisés ne présentent bien évidemment aucun danger pour l’homme et sont prélevés dans les forêts locales » précise Gil Burban dans les colonnes du Journal du pays d’Evian.

Crédit photo : Polypop / Facebook

Marie Bascoulergue

  1. Et après avoir dépollué on les mange????

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