Des chercheurs partent en Antarctique pour recenser la biodiversité

Publié le 20 février 2018 à 22:05 Aujourd'hui | 1109 vues

Des chercheurs belges et français vont prendre le large ce mercredi 21 février 2018 en direction de l’océan Austral, bordant l’Antarctique. Le but : recenser la biodiversité marine ainsi que le plastique présent.

L’environnement est en péril. Cependant, sans données concrètes, il est difficile de savoir à quel point notre planète souffre. C’est pourquoi, plusieurs chercheurs belges et français vont prendre le large ce mercredi 21 février en direction de l’océan Austral. Nom de l’expédition : Belgica120. Ils partiront d’Ushuaïa (Argentine) à bord d’un voilier léger baptisé Australis, pour limiter leur impact sur l’environnement, et rejoindront le détroit de Gerlache en Antarctique. Pendant un mois, ils devront étudier les conséquences du réchauffement climatique sur les écosystèmes présents dans cette région du monde encore peu explorée. Cette expédition a un lien historique fort avec la toute première expédition scientifique qui a eu lieu durant l’hiver austral en Antarctique en 1897-1899 et a permis de recueillir les premières données sur la biodiversité marine.

Évaluer la présence de plastique

Concrètement, les chercheurs devront « réaliser un travail de recensement détaillé de la biodiversité, jusqu’à des profondeurs atteignant une centaine de mètres », a indiqué à l’agence Belga Bruno Danis, chercheur au laboratoire de biologie marine de l’ULB et meneur de l’expédition, dont les propos ont été repris par plusieurs médias. Ce qui signifie qu’ils devront cartographier les habitats marins présents à certains endroits du détroit afin de voir l’incidence que peut avoir le changement climatique sur les écosystèmes. Suite à quoi, ils devront tenter de se projeter afin de déterminer jusqu’où la hausse de la température de l’eau ou encore la fonte des glaciers affectera le fonctionnement des écosystèmes présents.

L’un des seconds objectifs majeurs de cette expédition sera d’évaluer la présence de particules de plastique dans l’océan Austral, considéré il y a encore peu de temps comme vierge de toute pollution plastique. Cependant, « étant donné la quantité de plastique produite dans le monde (environ 380 millions de tonnes par an) et la persistance de certains de ces composés dans le milieu marin, il n’y a pas de raison d’espérer qu’une région soit épargnée », a souligné Bruno Danis. Un projet qui a du sens puisque selon le chercheur le plastique ingéré par la faune peut engendrer une toxicité en agissant comme un « aimant », notamment avec les polluants organiques persistants (POP), des molécules nuisibles pour l’environnement.

Ce n’est pas la première fois que la pollution de l’un des pôles est passé au crible. En avril dernier, une équipe internationale de chercheurs a publié une étude révélant que jusqu’à 1 200 tonnes de déchets plastiques en tout genre envahissaient l’océan Arctique. Une situation inquiétante, car comme l’Antarctique, il s’agit d’une région très éloignée des sources de rejets de plastique en mer.

Marie Bascoulergue

  1. coucou Marie ,je t’avais dit que je viendrais voir ton travail ,c’est bien ,si tous le monde en prenait un minimum conscience les déchets diminueraient plus vite ,mais c’est pas grave ça se voit pas c’est sous l’eau !!!!!

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