femme nue

Des alternatives bios aux protections hygiéniques classiques existent !

Publié le 1 février 2019 à 10:54 Ma vie zéro déchet | 808 vues

Cela fait déjà deux ans que l’on sait que les protections menstruelles contiennent des produits néfastes pour la santé des femmes qui les portent. Il existe maintenant des alternatives aux tampons classiques. 

La levée de bouclier contre les protections hygiéniques infestées de produits chimiques en tout genre a poussé le ministère de la santé à lancer un ultimatum aux fabricants. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a donné 6 mois aux acteurs du secteur pour retirer toutes substances dangereuses pour les couches destinées aux bébés. La question se pose donc logiquement pour les tampons, serviettes et autres produits en lien avec le cycle menstruel, infestées elles aussi de substances cancérigènes et de perturbateurs endocriniens. Si rien n’est en cours au niveau gouvernemental concernant les protections féminines, le marché n’a pas attendu pour se renouveler et proposer de nouvelles alternatives bio.

Le tampon BIO

Marguerite et Cie et sa fondatrice Gaële Noane sont un bon exemple de cette prise de conscience. La petite compagnie propose des tampons bio en coton sans pesticides, chlore ou plastique. Le tout est livré dans des sachets comportant 18 tampons avec applicateurs pour 9 euros par mois sans engagement. Il est possible de composer son sachet avec le nombre de types de tampons que l’on souhaite, à savoir Super ou Normaux. Les tampons de la marque multiplient les éco-labels ou les sigles bio comme celui de l’Ethical Company Organization.

Marguerite et Cie n‘est pas la seule marque à fonctionner ainsi, JHO, acronyme de Juste et Honnête, propose également une livraison sur abonnement pour un prix sensiblement moins élevé 5,90 euros pour des boites de 18 tampons de 4 types différents. JHO propose également des serviettes fabriquée en coton bio en provenance du Pakistan, en Inde et en Turquie. Les produits de la marque sont également certifiés et labellisés par Gots et ICEA qui garantissent le caractère biologique des produits depuis le lieu de culture du coton jusqu’à l’étiquetage des boites.

Et les culottes menstruelles ?

D’autres solutions sont en vogue comme les culottes menstruelles dont la marque Plim a fait sa spécialité. Ces protections atypiques rassemblent plusieurs fonctions selon les besoins et protègent les usagères lors des règles, des retours de couches, des fuites urinaires et problèmes d’incontinence. Dotées d’un noyau d’absorption composé de plusieurs voiles en coton également certifié Gots, la marque propose de personnaliser la forme, l’absorption de la culotte ainsi que d’ajouter des fermetures sur les hanches pour se changer facilement. Plim propose ce type de culotte à partir de 42 euros.

Moins onéreuse la culotte FEMPO se compose de trois tissus différents. En contact direct avec la muqueuse un tissu 100 % coton aspirant évite la sensation d’humidité. Puis le tissu absorbant composé de bambou permet de retenir le flux dans la culotte tout en évitant la propagation d’odeurs. Enfin, la partie extérieure est composée de polyester pour imperméabiliser le produit. Bien que certifiée OEKO-TEX garantissant l’absence de produits nocifs au-delà même des lois en vigueur, cette culotte n’est pas bio. On pourrait craindre l’effet couche que provoquerait un tel produit, mais l’ensemble n’excède pas les 2mm d’épaisseur.

Bien que la législation soit encore faible sur les protections menstruelles, il semble que de nombreuses marques éco-responsables et fiables se soient glissées dans la brèche laissée à l’abandon par les grandes marques du secteur.

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