Emma et Gabriel toujours en tête des tops des prénoms en 2020

Publié le 4 septembre 2019 à 11:33 Demain | 496 vues

L’officiel des prénoms sortira en librairie ce jeudi 5 septembre. On y trouvera les tendances prévues des prénoms qui seront donnés en 2020. Petite revue des nouveautés et des prénoms qui perdurent.

En 2020, la prédominance des prénoms courts à une ou deux syllabes devrait se confirmer. Selon L’officiel des prénoms qui dresse chaque année les tendances à venir, pas de grands changements à prévoir dans le top 3. Emma, Jade et Louise devraient rester en tête du classement côté petite fille ; Gabriel, Raphaël et Léo côté garçon.

Les prénoms dits « caméléons » car ils ont un sens dans de nombreux pays et sont donc compréhensibles par un plus grand nombre, seront eux en réel en hausse, à l’image de Lina, Yanis ou encore Adam.

Tom et Noah en baisse, Mohamed entre dans le top 20

Les prénoms religieux et rétro continuent à être appréciés des familles avec une belle progression de prénoms comme Gabin, Nathan ou encore Aaron.

Si Mohamed entre dans le top 20, le nombre d’enfants prénommés du nom du Prophète est toutefois en baisse en nombre d’enfants, 2014 ayant été le pic de popularité avec 2600 bébés prénommés ainsi. Stéphanie Rapoport, coautrice de l’Officiel des prénoms, explique au Parisien : « Comme toutes les familles, celles de religion musulmane profitent désormais, et elles ne s’en privent pas, d’un gisement exponentiel de prénoms dans lequel elles peuvent puiser. La tradition Mohamed perdure, mais elle n’est plus aussi forte qu’avant. »

Un nouvel engouement pour les prénoms régionaux et médiévaux

Des séries comme Game of Throne, ou le prénom de célébrités, jouent aussi dans l’attribution de nouveaux prénoms tels Liam, Jade ou Arya, prénom directement issu de la célèbre série.

On note aussi l’apparition de vieux prénoms médiévaux comme Clovis, Rose ou Enguerrand.

Peut-on donner n’importe quel prénom à son enfant ?

Depuis 1993, il n’existe plus de liste officielle des prénoms et tous les parents peuvent théoriquement choisir le prénom de leur choix, dès lors que ce-dernier n’est pas de nature à nuire à l’enfant.

Ainsi, l’officier d’Etat civil peut refuser certains prénoms et le cas peut être porté jusqu’au juge des affaires familiales qui statuera. C’est d’abord l’intérêt de l’enfant qui prime. Les prénoms Nutella ou Mini-Cooper ont par exemple déjà été refusés. Les parents doivent alors trouver un nouveau prénom moins sujet aux potentielles moqueries.