Fourrière : attention, les tarifs ont changé
Publié le 7 septembre 2017 à 16:40 Aujourd'hui | 1431 vues
Mauvaise nouvelle pour les automobilistes. Certains frais de fourrière ont augmenté depuis mercredi 6 septembre.
Avoir sa voiture à la fourrière, c’est la tuile. Pour rappel, un véhicule peut être mis en fourrière pour plusieurs motifs : entrave à la circulation, stationnement gênant, très gênant, abusif ou dangereux, défaut de présentation aux contrôles techniques, dépassement de la vitesse maximale autorisée de 50 km/h, infraction à la protection des sites et paysages classés ou circulation dans les espaces naturels, etc.
L’enlèvement augmente
Pour récupérer son auto, il faut mettre la main au portefeuille. Effectivement, en plus de l’amende liée à l’infraction initiale, tous les frais de fourrière doivent être payés. Ceux-ci varient selon le type de véhicule. Et mauvaise nouvelle, depuis mercredi 6 septembre, certains ont augmenté. Un arrêté publié le 5 septembre au Journal officiel précise les nouveaux tarifs. Désormais, le coût de l’enlèvement, pour les voitures particulières, passe de 116,81 euros à 117,50 euros, et celui de la garde journalière de 6,19 euros à 6,23 euros. L’immobilisation et les opérations préalables à la mise en fourrière restent, elles, aux mêmes tarifs : 7,60 euros et 15,20 euros respectivement.
À noter que Paris, Lyon, Marseille et Toulouse font l’objet d’une tarification spéciale « afin de tenir compte des problèmes particuliers de circulation et de stationnement et des difficultés de mise en œuvre des opérations d’enlèvement et de garde des véhicules », explique-t-on sur le site service-public.fr. À Paris, pour une voiture particulière, il faut compter 150 euros pour l’enlèvement. À Marseille, Lyon et Toulouse : 129 euros. Plus d’informations ici.
Voici les tarifs applicables depuis le 6 septembre (hors communes citées précédemment) :