Quels sont les mois où l’on divorce le plus ?
Publié le 24 août 2016 à 16:08 Aujourd'hui | 838 vues
Une étude américaine révèle que les demandes de divorce sont particulièrement nombreuses à certaines périodes de l’année, notamment après les vacances.
Comme le rhume ou la grippe, le divorce aurait lui aussi ses saisons. Mauvaise nouvelle : nous sommes en plein dedans. Selon des chercheurs de l’université de Washington (États-Unis), c’est à la fin du mois d’août et en mars que les demandes de divorce battent leur plein. Telle est la conclusion de leur étude présentée lors du Congrès annuel de l’Association américaine de sociologie (ASA) qui s’est tenu du 20 au 23 août à Seattle.
Les chercheurs ont passé en revue les demandes de divorce remplies dans l’État de Washington entre 2001 et 2015. Résultats : les séparations sont plus nombreuses en mars et fin août, après les congés d’été et de Noël.
De l’espoir à la réalité
« Les gens ont tendance à accroître leurs espoirs à l’approche des vacances, malgré les déceptions qu’ils ont vécues au cours des ans, explique la sociologue et coauteur de l’étude, Julie Brines, sur le site EurekAlert!. Les vacances représentent des périodes de l’année qui offrent la possibilité d’un nouveau départ, une transition vers une nouvelle période de la vie ». Les couples à la dérive se donnent beaucoup d’espoirs mais sans y parvenir. Les vacances, bien qu’elles soient synonymes de repos, peuvent être aussi stressantes, chargées émotionnellement. Les problèmes conjugaux ressurgissent alors.
Les décisions prises fin août seraient également liées à la rentrée scolaire de début septembre. Les couples prépareraient alors leur divorce à cette période pour qu’il soit prononcé avant la rentrée. Ainsi, les enfants n’en seraient pas perturbés davantage.
Quant au pic du mois de mars, ce dernier n’intervient que bien après les vacances de Noël. Là aussi la sociologue a une explication. Tout serait une question d’organisation. « Les couples ont besoin de temps, d’argent et de courage ».
Toutefois, rappelons que cette étude a été réalisée sur la base de données d’un seul État aux États-Unis. Ce n’est donc pas une généralité.
