Planète : 10% d’espaces préservés en moins à cause des Hommes
Publié le 12 septembre 2016 à 11:20 Aujourd'hui | 767 vues
La Terre a perdu environ 10% de ses espaces sauvages en l’espace de 20 ans face à l’augmentation de l’activité humaine, selon une étude parue dans la revue Current Biology.
Les espaces naturels disparaissent de la surface de la Terre a une vitesse record, selon un article paru dans la revue scientifique Current Biology. En effet, ce sont approximativement 3,3 millions de km2 d’espaces sauvages qui ont été perdus depuis le début des années 90, soit près de 10% de la surface terrestre mondiale. À cause de quoi ? Au profit du développement humain…
L’Amérique du Sud et l’Afrique sont les zones les plus impactées par cette perte
Des chercheurs ont cartographié plusieurs régions sauvages dans le monde, excepté l’Antarctique. Ils ont ensuite comparé les résultats avec une ancienne carte datant de 1993. Il ressort de cette étude que les pertes sont majoritairement concentrées en Amérique du Sud (29,6% de pertes), plus précisément en Amazonie, et en Afrique (14% de pertes). La principale raison de cette disparition est le défrichage mené à des fins d’exploitation agricole, forestière ou minière.
« C’est incroyablement triste car on ne peut pas récupérer ces endroits. Une fois qu’ils ont disparu, c’est pour de bon, avec des implications très fortes pour le changement climatique et pour la biodiversité la plus menacée de notre planète », explique le rapporteur de l’étude James Watson, expert auprès de l’Université de Queensland en Australie et de la Wildlife Conservation Society à New York, rapporte Radio Canada.
Les terres sauvages toujours intactes en Amérique du Nord, en Asie du Nord et en Australie
Les scientifiques ont également découvert que 30,1 millions de km² des zones terrestres restaient sauvages, soit 23,2% de la surface de la terre, surtout en Amérique du Nord, en Asie du Nord, en Afrique du Nord et en Australie. Des régions encore intactes sans perturbations dues à l’activité humaine.
Les programmes de financement pour la défense de l’environnement ne sont pas suffisants pour protéger les zones naturelles sauvages car ces dernières ne sont pas assez reconnues dans les accords internationaux et nationaux.
