Redonnez vie à votre bassin pour les beaux jours

Publié le 17 avril 2019 à 18:44 Jardin et potager | 739 vues

Au printemps, le bassin reprend vie, mais comme pour le reste d’un jardin, il faut l’aider à sortir de son profond sommeil, en le nettoyant notamment.

Après l’hiver où la nature sommeille, voilà que les insectes et animaux de toutes tailles recommencent à fourmiller dans votre jardin y compris autour de votre bassin, quand quelques mois plus tôt il offrait encore le spectacle d’une surface parfois gelée. Place maintenant aux plantes d’eau et aux rainettes qui y élisent domicile ! Pour parachever cette renaissance, il vous faudra tout de même donner un coup de pouce à la nature en nettoyant cet espace avec soin. L’écosystème d’un bassin demeure fragile et chaque détail compte pour y harmoniser la vie entre les insectes, les poissons, les petits oiseaux et les mammifères divers et variés.

La première étape du nettoyage d’un bassin consiste en l’enlèvement des algues apparaissant à la surface de l’eau dès les premières chaleurs du printemps. Elles feront un bon engrais pour les autres plantes du jardin, une fois séchées et coupées. Pour qu’elles ne réapparaissent pas par la suite, prêtez attention au nombre de poissons que vous placez dans le bassin, leurs excréments sont emplis de nitrate responsable de la formation des algues. Au-delà des algues, il est préférable de se débarrasser des feuilles mortes, des branches et tout ce qui trouble la surface de l’eau.

De l’air, de l’air

Pour les plantes d’eau, faire de la place pour les nouvelles pousses sera probablement profitable. Nécessitant une bonne dose de lumière, il faudra par conséquent retirer les tiges et feuilles mortes. Globalement, tout est histoire d’espace vital pour les plantes, laissez-les donc respirer en les répartissant sur le bassin. Il faut bien comprendre qu’un bassin a également une vie bactérienne à préserver, essentielle pour les poissons et pour les plantes, et s’il est nécessaire de changer l’eau, changez-la à environ 1/3 pour déconcentrer le nitrate présent dans l’eau sans détruire l’écosystème microscopique initialement présent.

Un écosystème fragile 

Pour faciliter ce processus qui relève souvent de l’équilibrisme, vous pourrez éventuellement ajouter des bactéries hétérotrophes achetables en magasin de jardinage afin de diminuer la teneur en nitrate. Également, procurez-vous un filtre avec lampe UV qui détruira l’ADN des micro-organismes présents dans l’eau.
Une fois la pompe et le filtre nettoyés et l’eau bien purifiée, vos poissons qui se réveillent d’une longue inactivité hivernale ont faim, faites attention de ne pas abuser sur les doses puisque ce que les Koïs, pour les plus populaires, ne mangeront pas contribuera à troubler l’eau.
 Rappelez-vous par ailleurs des proportions d’eau nécessaire pour la survie d’un Koï, 1 m 3, correspondant également à 10 poissons rouges. 

Pour profiter au mieux de cette petite étendue d’eau à la belle saison et de sa passionnante activité, pensez à ajouter une plateforme comme une planche de bois qui fera la joie des batraciens et autres petites bêtes d’eau.

 

Martin Dawance

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