Vers une hausse du prix des croissants ?
Publié le 13 juin 2017 à 10:04 Aujourd'hui | 779 vues
Mauvaise nouvelle pour les gourmands. Le prix des viennoiseries pourrait prochainement augmenter à cause d’une pénurie de lait. La Fédération des Entreprises de Boulangerie (FEB) tire la sonnette d’alarme.
Croissant, pain au chocolat (ou chocolatine), pain aux raisins, brioche… Ces produits du petit déjeuner et du goûter pourraient bientôt vous coûter plus cher. La Fédération des Entreprises de Boulangeries s’inquiète de la flambée des prix du beurre et évoque « une crise majeure » qui pourrait impacter les consommateurs. En un an, le prix du kilo de beurre est passé de 3 euros à 5,75 euros. « Ces niveaux de prix sont tout à fait inédits. Le prix du beurre certes volatile n’avait jamais atteint de tels sommets », alerte la FEB dans un communiqué. Et ajoute : « la pénurie de beurre apparaît comme une vraie menace pour la fin de l’année et entraîne un vent de panique sur les marchés ».
Une pénurie de lait
Cette hausse des tarifs s’explique notamment par la pénurie de lait, « due à la forte demande des pays asiatiques », explique Armelle Favre, chargée de la communication de la FEB, contactée par BFM Business. « Aujourd’hui, cette pénurie se résorbe un peu, mais le lait est en priorité utilisé pour le fromage ou la crème, pas pour le beurre », ajoute-t-elle.
« Il en va de la survie des entreprises et de l’emploi du secteur »
La Fédération des Entreprises de Boulangeries demande aux industries laitières de « mettre en fabrication davantage de beurre », afin d’éviter la pénurie. Elle en appelle aussi « à la responsabilité de tous les acteurs de la filière et notamment les acteurs de la grande distribution et de la restauration pour que les fabricants puissent rapidement répercuter dans leurs prix cette hausse ». La FEB prévient : les prix aux consommateurs des croissants, tartes et brioches « vont devoir augmenter sensiblement très rapidement ». Selon elle, « il ne s’agit pas là de négociation mais bien d’adaptation en temps de crise. Il en va de la survie des entreprises et de l’emploi du secteur », conclut-elle.