Zéro déchet : un mois et deux kilos en moins

Publié le 6 mars 2018 à 9:39 Ma vie zéro déchet | 1170 vues

Atteindre le zéro déchet, telle est l’ambition de Marine. Cela fait maintenant un mois qu’elle fait la chasse aux emballages et autres déchets facilement évitables. Elle fait le point sur ses quatre premières semaines.

« Allez on se motive, on pense à son maillot de bain cet été ». Depuis quelques jours, la rédaction de Réponse Conso s’est lancé dans un sacré défi : faire tous les midis une séance de sport de 30 minutes. Au menu : abdos, squats, pompes, etc. pour se sculpter une silhouette de rêve et éliminer les petites poignées d’amour. Étant très flemmarde, je dois vous avouer que ma motivation était au niveau zéro, mais l’idée de pouvoir me pavaner sur la plage avec quelques abdos et moins de cellulite collée aux fesses me séduisait. Pour voir un avant/après, je me suis donc prise en photo à poil mercredi dernier, et je me suis aussi pesée. Et surprise, bien avant de commencer ces séances de torture, j’avais perdu du poids. Deux kilos en moins depuis mon dernier passage sur la balance début février… depuis le début de ma nouvelle vie zéro déchet !

Quand on y pense, ce n’est pas vraiment étonnant. En disant stop aux produits industriels et à leurs emballages, j’ai considérablement réduit le sel et le sucre de mon alimentation. Ces derniers se trouvent en grande quantité dans ces produits. Et ne parlons pas des conservateurs, colorants et autres substances chimiques. Depuis un mois, je ne bois plus soda, je ne consomme plus de plats préparés, des céréales industrielles comme les Chocapic, je mange plus de fruits et légumes (bio et locaux de préférence) et surtout, je n’ai plus de fringales dues au trop de sucre dans les produits que j’achetais il y a encore quelques semaines. Je n’ai plus ces envies irrépressibles de me jeter sur un paquet de Granola. Je les fais d’ailleurs moi-même et ils sont tellement meilleurs. D’ailleurs, je cuisine beaucoup plus, je connais l’origine de mes produits et je sais exactement ce qu’il y a dans mes plats. Ma soupe contient 100% de légumes et non pas 88% voire 70% comme on peut le voir sur certaines soupes de grandes marques. En me mettant aux fourneaux, j’ai commencé à apprécier des choses qui étaient pour moi sans saveur, comme la compote. Celle que je fais maison est savoureuse et a du goût !

Mieux vivre

Réduire ses déchets n’est pas seulement bon pour l’environnement, ça l’est aussi pour notre santé. Je me suis rendu compte que j’avais moins de problèmes de transit et de douleurs intestinales. Je sais ce n’est pas très glamour, mais ce type de soucis peut vous pourrir la vie. Me lancer dans le zéro déchet a été le meilleur remède. Moi qui avais tout tenté (médicaments, tisanes laxatives), je ne pouvais pas espérer mieux. Ma peau s’est aussi nettement améliorée. Comme beaucoup de femmes, j’avais quelques boutons qui venaient dire bonjour sur mon visage. « Hey salut, c’est moi Monsieur bouton bien rouge. Pendant une semaine, je vais me poser sur ta joue pour que tout le monde me voit bien, et tu vas grave galérer à me faire partir ». Depuis mon changement de vie, je ne l’ai pas revu et c’est tant mieux. Espérons qu’il ne me lise pas pour piquer sa revanche. Toutefois, il faut que je vous avoue que les deux premières semaines ont été difficiles. J’étais comme dirait l’autre lessivée, au bout du rouleau, au bout du scotch. Je pense que mon organisme complètement accro au sucre raclait les fonds de tiroir. Mais après cette période, je peux vous dire que je me suis sentie plus en forme, je dors mieux et tombe dans les bras de Morphée plus rapidement.

Autre point positif de ces quatre premières semaines : j’ai un peu plus de temps pour moi. Je ne perds plus mon samedi au Monoprix à déambuler dans les allées comme une brebis égarée et à faire la queue à la caisse. Je sais exactement ce que je veux. Je remplis mon panier de fruits et légumes de saison chez mon primeur, achète le maximum en vrac comme le chocolat, la farine, les pâtes et le riz. Pour le reste, direction mes commerçants de quartier qui acceptent mes contenants réutilisables. Le temps, je le gagne aussi en semaine. Plus besoin de m’arrêter après le boulot au supermarché pour acheter deux ou trois « conneries ». Mes plats sont souvent cuisinés à l’avance (week-end) et je ne perds donc pas deux heures le soir à cuisiner.

Cela ne fait qu’un mois que je me suis lancée dans le zéro déchet mais les bénéfices sont apparus rapidement. Je me sens mieux, plus légère et bizarrement, je vois la vie un peu plus positivement. Je ne vais pas vous mentir, cette perte de poids n’était pas du tout nécessaire. De nature très mince (1m80 pour 57 kilos), j’ai dû manger un peu plus pour me remplumer. Certains jours ont également été moins bons que d’autres. Je cède parfois à la tentation de l’emballage en plastique. Mais comme évoqué précédemment, il faut y aller doucement et ne pas foncer tête baissée. Le zéro déchet doit être un plaisir et non une contrainte. Plus on s’interdit des choses, plus on risque de craquer. Côté porte-monnaie, le changement n’est pas flagrant. Mes courses de la semaine me reviennent aujourd’hui à 65-70 euros, contre 70-75 euros auparavant. Une somme conséquente, mais étant célibataire je peux me permettre de consommer essentiellement bio. Je pense pouvoir faire mieux si je change de crèmeries. Le Naturalia et le Bio c’ Bon de mon quartier ne sont pas donnés, et mon primeur se fait aussi plaisir sur les prix. Le premier mois est une période de rodage. Reste à trouver ce qui me conviendra le mieux.

À part ça, je suis très satisfaite de mon avancée. En quatre semaines, je n’ai jeté ma poubelle qu’une seule fois (merci les amis). Motivée, je continue sur ma lancée. Rendez-vous mardi prochain pour faire le point sur ma cinquième semaine.

Marine VAUTRIN

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